Khalida Jarrar, députée palestinienne, a déjà subi plusieurs années de détention administrative, emprisonnement sans procès ni preuves, renouvelé tous les six mois. Sa précédente détention de 20 mois s’était achevée en février 2019, mais en octobre 2019 elle a été arrêtée à nouveau et depuis elle est en détention en raison de son appartenance au FPLP. Elle devrait être libérée dans trois mois.
Sa fille Suha, âgée de trente ans, jeune chercheuse à Al Hak, l’ONG palestinienne des droits humains, vient de décéder et Israël a refusé à sa mère le droit de la voir ou d’assister à son enterrement.
Disons à Khalida qu’elle n’est pas seule dans cette épreuve, et que nous partageons sa douleur. Écrivons lui dans sa prison, que des centaines, des milliers de lettres lui parviennent, même si elles ne lui sont pas remises, elle le saura… et ses geôliers aussi. Nous pouvons aussi prendre en photo nos cartes et nos lettres, et les publier sur les réseaux sociaux, pour montrer l’ampleur de notre solidarité, mais aussi pour les sauvegarder et les lui faire parvenir ultérieurement si l’autorité carcérale l’en prive.
Que nos messages d’affection et de soutien l’aident à vivre ce moment et lui apportent un peu d’humanité dans l’océan d’injustice et de cruauté qu’elle traverse.
Écrire à :
Khalida Jarrar
Damon Prison
Daliyat El Carmel,
PO Box 98
Israël