Centrafrique: L’ADN de Sangaris

L’armée française n’aurait pu rêver meilleur calendrier. À trois semaines de la fin officielle de l’opération Sangaris, prévue le 31 octobre 2016, un mémorandum interne des Nations unies « fuite » dans la presse.
2017-01-29

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L’armée française n’aurait pu rêver meilleur calendrier. À trois semaines de la fin officielle de l’opération Sangaris, prévue le 31 octobre 2016, un mémorandum interne des Nations unies « fuite » dans la presse. Il revient sur les accusations de viol mettant en cause des troupes internationales sur le territoire centrafricain, et suggère que des victimes « pourraient avoir été financièrement incitées à témoigner».

Qu’importe que le document porte principalement sur les abus commis par des troupes gabonaises et burundaises. Qu’importe qu’il ne remette pas en cause les accusations concernant les viols sur mineurs dont se seraient rendus coupables des soldats français en bordure du camp de réfugiés Mpoko, à Bangui, la capitale de République centrafricaine. Qu’importe que ces « incitations financières » désignent certainement des aides fournies par des organisations humanitaires. Le doute est semé. Et le ministère de la Défense français a beau jeu de souligner la « légèreté » de l’UNICEF, qui a réuni les témoignages accusateurs.

Texte complet sur le site: Zero Impunity


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